Le sexe, les souris : tout est à pile – Faisons face à l’adversité

Vous ne devinerez jamais ce qu’il vient de m’arriver !
Ce matin, j’étais devant mon ordinateur, prêt à rédiger mon billet hebdomadaire quand, subitement, ma souris refuse obstinément de déclencher le moindre clic. Bien sûr, amis informaticiens, c’est vrai qu’il est toujours possible, grâce aux raccourcis clavier, de diriger un ordinateur sans cette maudite souris. Nous le savons (comme dirait Jean-Claude Gaudin…). Mais tout de même. Le diagnostic était simple : pile usagée.

LR3, LR4, LR6, il existe des piles de tous formats pour nos souris informatiques
LR3, LR4, LR6, il existe des piles de tous formats pour nos souris informatiques

Ils sont vraiment pratiques ces appareils modernes. Il leur faut tous des piles. Dans les temps moyenâgeux de l’informatique (il y a 10 ans), la souris était reliée à l’ordinateur par un fil. Un fil à la patte, ont décrété nos ingénieurs, cela ne se peut ! Il faut que la souris soit autonome. C’est vrai qu’il nous arrive à tous couramment de vouloir pratiquer le cliquer-glisser dans une pièce (la salle de bain par exemple) avec l’ordinateur dans une autre (disons le salon ). Donc, il n’est plus envisageable d’acheter un ordinateur sans que lui soit flanqué une souris sans fil, donc alimentée par une ou plusieurs piles. Pas très écologique, sans doute, mais il faut savoir se plier au modernisme.

Nous sommes dimanche, et, bien entendu, je ne suis pas toujours un garçon très prévoyant. Donc, vous l’avez deviné, pas la moindre pile en réserve. Il ne me restait plus qu’une chose à faire : m’habiller (il m’arrive le dimanche de passer l’heure de la messe en petite tenue) et partir vers la petite épicerie toujours ouverte, dimanche, jours férié, après 22 heures (sans doute parce que tenue par un de ces feignants de bicot… je dérape). Je prends bien garde de retirer de l’animal désormais inerte, les deux petits cylindres fournisseurs d’alimentation. Je note qu’il m’en faut deux; je ne veut pas connaitre la mésaventure que vécut Pierre Desproges (voir son sketch ci-dessous). Et je me rends sous un beau soleil d’hiver chez mon épicier voisin.

Je lui présente l’objet usagé en lui demandant de me fournir deux nouveaux accus, de même format. «Ces petites piles se vendent toujours par quatre» me dit-il. Moins procédurier (ou moins économe) que l’ami Pierrot, Je lui réponds : «Qu’à cela ne tienne, cela m’en fera deux de réserve pour la prochaine fois.» Il faisait beau, j’étais heureux, pourquoi mégoter ?

Et c’est alors que l’aventure à tourné au cauchemar. «Je ne peux plus vous en donner, me dit le commerçant, avec un sourire compatissant. Les plus grosses, LR6, LR4, tant que vous voudrez, j’en ai plein ma réserve.Mes ce modèle LR3, également connu sous la référence AAA, je ne peux plus depuis vendredi soir…»

Quel malheur, quel drame, nous avons perdu le triple A !

Retrouvons l’aventure de Pierre Desproges avec ses piles :

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