Nous sommes à trois jours du premier tour de l’élection. Les sondages ne sont pas fameux pour le clan démocratique. Le candidat d’extrême droite est donné possiblement vainqueur au second tour. Et voila que le Secrétaire général de l’Élysée vient d’apprendre qu’une « boule puante » va sortir entre les deux tours, en provenance de Russie. Avec ce scandale, il est certain que le l’extrême droite va remporter l’Élysée. Il reste trois jours pour empêcher cela…
Bien sûr, il s’agit de fiction. D’un film plus précisément : « Le monde d’hier ». de Diastème, qui a co-écrit le scénario avec Gérard Davet et Fabrice Lhomme, les deux journalistes du Monde qui ont écrit « Un président ne devrait pas dire cela ». Un peu à la façon du « Baron noir », nous sommes au cœur du pouvoir. Mais ici, tout est plus sombre. Willem , le candidat d’extrême droite est plus crédible, mais tout autant inquiétant. Un peu à la façon d’une Marine Le Pen, « dédiabolisée » grâce au fantoche Zemmour, sans avoir rien perdu de son extrémisme néo-fascisant. Le camp républicain est représenté par un candidat qui s’avère corrompu, peut-être comme celui qui se prétend le « Parrain » français de la politique, un certain Nicolas $…
Tout est sombre. Le Secrétaire général ne voit qu’une solution, extrême, pour sauver la démocratie. Solution que la Présidente de la République sortante, non candidate, se refuse à entendre.
Une interprétation magistrale d’excellents comédiens (Léa Druker, Denis Podalydès, Alban Lenoir, Benjamin Biolay, Jacques Weber, Thierry Godard, Emma Decaune). Une lueur d’espoir sur la fin ?
Un film à voir avant que cette élection ne s’achève en France, en espérant que ce possible avènement de la fashosphère au sommet de l’État ne soit plus du domaine du possible. Pour cela, il va falloir que tout un chacun, de droite comme de gauche s’implique véritablement dans les cinq prochaines années et que certains cessent les petites compromissions honteuses.
Aux urnes citoyens !
Avant les 5 années à venir, il y a les 10 et 24 avril d’abord.
Il ne faut plus être de « drauche » si l’on est républicain, démocrate et social démocrate. Au premier tour, si une sensibilité de gauche vous titille, deux solution:
– on est légaliste, on vote Hidalgo et ….après on voit
– on est aventureux, on vote Mélenchon avec l’espoir qu’il parvienne au deuxième tour
Et en plus il gèle et on ne sait pas si les vignes tiendront le coup.
Dur dur!
Hidalgo, ce serait en effet mon second choix. Mais voter pour une personne que je n’ai pas vraiment appréciée comme maire de Paris et pour un parti (mon ancien parti) qui fait quand même n’importe quoi depuis plus de 5 ans…
La solution Mélenchon me parait totalement exclue pour quelqu’un, comme moi, qui se veut démocrate. JLM n’est PLUS un démocrate, il faut arrêter de se voiler la face.
Alors ?