Ça fait mal, mais c’est si bon quand ça s’arrête

Aujourd’hui, pour changer, nous allons parler télévision. Oui, car, mercredi dernier, ce fut un grand moment de télévision, un de ces extraits que l’on passera et repassera des années durant dans les bêtisiers de fin d’année : le nain du Faubourg Saint-Honoré va à confesse, «c’est ma faute, c’est ma faute, c’est ma très grande faute…», auprès du Père Pujadas à l’occasion de la grand-messe du 20 heures. Mais, quand ça veut pas, ça veut pas. Difficile à sortir, cet acte de contrition, quand on n’en a pas l’habitude. Dégustons donc à petite gorgée cette tentative de repentir :

 

On irait presque, si on était suspicieux, jusqu’à imaginer qu’il ne regrette pas vraiment. En tout cas, il apparait surtout que les regrets sont plutôt quant aux conséquences «le feuilleton» qu’à l’acte lui même : fêter sa victoire avec le showbiz et le CAC 40 réunis…

Il faut se souvenir que cela avait été un grand moment de beuverie entre gens friqués. Revoyons par exemple ces commentaire de Johnny, bourré, prenant le frais sur le trottoir et pronostiquant comment Sarko allait tenir ses promesses… Immigré du fisc et perspicace le Jojo non ?

[vidéo supprimée]

C’est vrai qu’il est fâché avec le rite catholique notre Nicolas. Zéro pointé en acte de contrition, comme nous venons de le voir. Son début de quinquennat avait aussi été le rendez-vous manqué avec les moines. Le nouvel élu (des hommes, pas des Dieux) avait finalement préféré le yacht de Bolloré à un monastère pourtant annoncé. Il paraitrait qu’il va en parler dans un tout prochain livre. Son nègre, Emmanuelle Mignon (car contrairement à Hollande, ce ne sera pas lui qui va l’écrire), préfèrerait parler de bateau plutôt que de yacht. Pourquoi pas de barque, de canot. Canot, cela serait bien pour quelqu’un qui nous a surtout fait le coup du «I can’t»

A défaut de monastère, Nicolas était parti se recueillir le yacht d’un milliardaire
A défaut de monastère, Nicolas était parti se recueillir le yacht d’un milliardaire

Et avec tout cela, on ne parle même plus de l’im-Proglio du début de semaine (merci Daniel pour ce jeu de mot de lundi qui sera repris mercredi par le Canard).

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