Finies les vacances, fini l’état de grâce, fini l’été pourri… tout fout l’camp ! La mise en place du nouveau pouvoir socialiste m’avait, je l’avoue, un peu coupé l’inspiration. Après m’être engagé, à ma mesure de citoyen, pour l’accession de François Hollande au 55 du Faubourg Saint-Honoré et la mise en place d’une belle majorité rose Place du Palais Bourbon, il était délicat de commenter les premières mesures prises. Quant à critiquer la nouvelle opposition, comme disait d’antan Françoise «On ne tire pas sur une ambulance !» Avant de reprendre la vraie vie de rentrée (la vie parisienne, la vie politique … provocation totalement gratuite je reconnais), faisons un petit retour sur cet été.
Les bonnes nouvelles d’abord. Armstrong (Lance) est enfin officiellement convaincu de dopage. Où il est enfin démontré que ce ne sont pas les testicules qui nuisent aux performances des coureurs cyclistes : leur ablation, fut-ce après un cancer, ne provoque pas normalement un sur-régime au niveau des mollets ! Coureur moyen avant sa maladie, le sportif américain aurait du le rester après sa guérison; s’il n’avait pas bénéficié de l’aveuglement (complicité ?) de certains dirigeants du cyclisme mondial (à l’UCI en particulier). Qu’il soit déchu de tous ses titres, voila une bonne chose. La guerre à l’UMP fait rage. Copé, Fillon : qui va l’emporter ? Bien entendu, je m’en fout comme de l’an 40. Copé l’arriviste prêt à toutes les compromissions avec l’extrême droite pour assouvir son ambition; Fillon, l’homme si intrépide et si audacieux que ses compagnons le surnommèrent «Courage Fillon». Peux m’en chaut. Tant que Sarko se contente de toucher les honoraires conséquents (92€ la seconde) de ses prestations comme conférencier, que les crocodiles s’entre-dévorent dans le marigot, voila une bonne nouvelle.
Les mauvaises nouvelles aussi. Armstong (Neil), le premier homme à avoir posé le pied sur la lune est parti rejoindre les étoiles. «Un pas de géant pour l’humanité» disait-il. Je ne suis pas certain que l’humanité ait tellement progressé entre 1969 et aujourd’hui, mais je garde le souvenir de cette nuit d’été. J’avais 15 ans, et j’étais avec ma mère scotché à la télé noir et blanc. A Paris les commentaires était d’un moustachu Michel Anfrol (la plus part des journalistes avaient été licenciés l’année précédente – 1968 – pour fait de grève). On ne voyait pratiquement rien et pourtant, quelle émotion !
Un vrai héros, lui qui n’avait nul besoin de recourir à l’EPO ROM : les années passent et les camps de ROM sont toujours évacués. Moins violemment que sous Sarko, sans être désignés comme la cause de tous les maux de notre société malade… mais tout de même ! Il va bien falloir trouver une solution (diplomatique, d’hébergement…) à ce problème humain. Le changement doit aussi passer par là. Et puis il y a eu les JO ! Ah qu’aurait été ce mois de juillet sans les JO ! Oubliée la crise, oubliés même les massacres en Syrie. Que comptent des dizaines de morts à plus de 3 200 km de chez nous face à de belles médailles ! Pendant l’agonie, les jeux continuent. L’édition Ipad du «Monde» en perdait tout sens de la mesure
Quand Le Monde perd tout sens de la hiérarchie des informations
Et pourtant … voir la page Facebook Syrie libre 2012
Massacre en Syrie
Et puis Jean-Luc Delarue nous a quitté. Où vais-je désormais m’approvisionner ?
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